STUDIO

Depuis que je travaille dans le son, je me suis toujours cognée au problème du lieu de travail. Après avoir installé mon « studio » dans ma chambre pendant plusieurs années puis dans des bureaux mal insonorisés, j’ai décidé de créer mon propre espace sur roues en transformant une caravane en studio de son ! Je peux ainsi travailler dans de bonnes conditions acoustiques et réaliser un bon vieux rêve de nomadisme, le tout sans me ruiner !

Je n’avais aucune connaissance préalable en terme de bricolage, d’isolation ou de construction. J’ai donc tout d’abord passé pas mal de temps sur internet et au téléphone à la recherche de projets similaires pour m’inspirer et m’aider dans la réalisation de mon projet. De la réflexion à la finalisation du projet, beaucoup de personnes sont venues m’aider : conseils, bras, mains, soutien moral, tournevis, blagues, petits plats et j’en passe ! Je les remercie tou·tes grandement ! La caravane n’aurait pas pu voir le jour sans elleux ! Aujourd’hui, c’est moi qui ai envie de vous partager mon expérience en créant cette page internet, et qui sait, peut-être aider quelqu’un·e dans la réflexion de son projet ! Si tel est le cas et que vous avez des questions, n’hésitez pas à me contacter via le formulaire de ce site.

Bonne visite de la caravane-studio (ou Caravana Banana pour les intimes) !



GENÈSE
L’idée était simple : créer un petit studio de montage son dans une caravane afin de ne pas devoir refaire les travaux d’isolation acoustique à chaque fois que je change de lieu de travail.

Créer un studio d’enregistrement dans une caravane me paraissait compliqué : on ne pourra jamais avoir des murs assez épais et une vraie « boîte dans la boîte » dans un espace aussi réduit. J’ai donc opté pour un studio de montage, ce qui est suffisant pour mon activité et qui est moins exigent en terme d’isolation phonique. Ceci dit, si tel est votre envie, rien n’est impossible ! Dans mon périple, j’ai eu la chance d’être soutenue et conseillée par Denis Guinebretière du Lo Cranc Studio qui a réalisé le projet fou d’installer son studio d’enregistrement de musique dans sa caravane ! Je le remercie énormément pour son aide ! N’hésitez pas à aller visiter son site internet.

Après quelques mois de réflexion et de travaux, 6500€ dépensés (2000€ pour la caravane d’origine et 4500€ de matériel et de main d’œuvre) et de nombreux·ses ami·es qui sont venu·es m’aider avec leurs bras et leur bonne humeur, j’ai le plaisir de vous présenter…mon beau studio sur roues ! Tadaaaaaaam !!!



ACHAT
J’ai tout d’abord acheté une bonne vieille caravane des années 90 sur Leboncoin. Avec le Covid, les prix étaient en hausse (tout le monde s’est rué pour acheter des camping-cars et caravanes et pouvoir partir en vacances malgré la fermeture des hôtels et locations). Je l’ai donc eu à 2000€ (mais je suis sûre que dans d’autres circonstances on pourrait trouver moins cher).
L’important pour moi était de trouver une caravane avec une carrosserie en parfait état (sans point de rouille), la plus large possible pour pouvoir mettre mon bureau dans la largeur, pas trop longue pour pouvoir la déplacer aisément et avec une carte grise pour pouvoir rouler avec !
J’ai donc trouvé cette caravane de la marque Adria, qui mesure 4m de long sur 2m de large et qui était en parfait état !



DÉMONTAGE
La première étape a consisté à démonter l’entièreté de la caravane. Désolée pour les anciens proprio ! La cuisine était presque neuve… Avec l’aide de 2 amies et en à peine 2 jours, la caravane était vide !



CONCEPTION DES PLANS
Une fois la caravane vidée, je suis entrée dans une longue phase de réflexion, de mesures et d’élaboration de croquis. Après des dizaines de coups de fil et de longues heures passées sur internet, j’en suis venue à imaginer mon projet. Étant néophyte dans ce domaine, j’ai heureusement pu être épaulée par un ami charpentier professionnel qui m’a beaucoup aidée dans mes choix.



BOUCHAGE DES TROUS
Les travaux peuvent commencer ! Il a tout d’abord fallu boucher tous les trous ! Dans une caravane il y a pas mal d’aérations au sol, au plafond et dans les murs. J’ai donc démonté les grilles d’aération, enlevé la cheminée et tout rebouché à l’aide de plaques d’aluminium, de contreplaqué, de mousse expansive et de joints en silicone. J’ai également décidé de condamner certaines fenêtres pour gagner en isolation.




ISOLATION DU TOIT
Maintenant que la caravane est entièrement hermétique, place à l’isolation ! Avant de vous parler de l’isolation intérieure, il a fallu penser au toit. Un des évènements les plus bruyants qui peut subvenir est sûrement le martèlement de la pluie sur le toit métallique de la caravane ! En plus j’habite en Bretagne, ce n’est donc pas un évènement rare ^^ Ne pouvant pas placer la caravane sous un carport ou un second toit en dur, j’ai décidé d’acheter une toile de protection de caravane et de la surélever grâce à de gros triangles de mousse. Ainsi, quand il pleut, la pluie tombe sur la toile qui est elle-même décorrélée de la carrosserie grâce aux triangles de mousse. Le son en est donc amorti, et de beaucoup ! Ce système a le double avantage d’être peu cher et facilement transportable. Il suffit de rouler la bâche et de mettre les triangles de mousse dans le coffre de la voiture et en avant Gingamp !



ps : Attention, j’avais failli acheter un système de protection de toit avec des barres de métal. Le système me paraissait plus robuste mais j’ai mis du temps à comprendre que le montage des barres était long et surtout qu’il fallait une remorque pour déplacer les barres (qui sont trop grandes pour rentrer dans un coffre de voiture !). Ce système est donc pensé pour les caravanes fixes et non pour un usage nomade.



ISOLATION DU PLAFOND
Pour ne pas perdre trop de place en hauteur, et pour des raisons de poids, j’ai décidé d’isoler le plafond avec un rouleau de liège d’1cm d’épaisseur. En effet, une des grandes difficultés de ces travaux a été de penser l’isolation de la caravane et son aménagement en respectant la limite de poids (indiquée sur la carte grise du véhicule). Et ça va vite ! Je n’avais donc pas la possibilité de mettre des tasseaux au plafond pour y insérer de la laine de mouton (comme je vais le faire pour les murs).
Le rouleau de liège est collé et agrafé directement sur le plafond originel. J’ai utilisé de la colle spéciale liège et une agrafeuse pneumatique.

ps1 : Sur les photos ci-dessous, les tasseaux servent à soutenir le plafond pendant que la colle sèche, et ainsi s’éviter de sacrées crampes au bras !
ps2 : Gare aux traces de colle sur le liège qui laissent des tâches ! Mieux vaut avoir du White Spirit a portée de main pour vite les effacer avant qu’elles ne sèchent !
ps3 : pour ne pas dépasser la limite de poids dont je vous parlais plus haut, je suis allée peser la caravane vide sur une balance géante (dans une recyclerie de métaux) puis j’ai fait le calcul théorique de tous les matériaux que j’ai mis dedans.



CRÉATION DE LA STRUCTURE BOIS
Une fois le plafond posé, nous passons à la fabrication de la structure en bois qui va porter l’isolation. On a donc coupé et fixé des tasseaux en bois de 35mm sur 50mm tous les 50cm. Les tasseaux sont directement vissés dans les murs de la caravane.

ps1 : Dans ce modèle de caravane, il n’y a pas de structure porteuse en aluminium. Les murs sont simplement constitués de plaques de polystyrène prises en sandwich entre la carrosserie et le contreplaqué de finition.
ps2 : Pour définir la taille des tasseaux, je me suis basée sur l’épaisseur de la laine de mouton qui va servir à l’isolation des murs. La laine mesure 50mm d’épaisseur, d’où la profondeur des tasseaux. Pour leur largeur, je l’ai réduite au maximum pour gagner en poids tout en gardant une taille minimum qui permette au bois de ne pas se fendre lorsqu’on les visse aux murs.



ISOLATION DU SOL
Nous passons ensuite à l’isolation du sol. Pour ce faire, j’ai utilisé des plaques de liège expansé de 3cm d’épaisseur. Pour la découpe, un bon cutter suffit amplement. Les plaques sont ensuite vissées directement dans le sol et jointes avec du mastic-colle.
J’ai ensuite recouvert le sol avec du lino pour la finition.

Astuce : pour ne pas que le liège s’effrite trop pendant la découpe, n’hésitez pas à coller du barnier (ou scotch d’électricien) sur l’endroit de la découpe. Mesurez, placez le scotch et découpez le liège au cutter au milieu de la bande de scotch. Ainsi, le liège s’effrite moins de part et d’autre de la ligne de découpe. Puis, retirez le scotch et le tour est joué !



CACHE-ROUES
Pour finaliser l’isolation du sol, j’ai fabriqué des cache-roues avec les chutes de liège expansé utilisé pour le sol et du contreplaqué. Quelques vis, de la colle spéciale liège (ou de la colle à bois), du mastic-colle et hop !



ÉLECTRICITÉ
Avant de passer à l’isolation des murs, il faut anticiper le passage des câbles électriques. Avec l’aide précieuse d’un ami fin connaisseur en électricité, j’ai repensé la distribution électrique de la caravane. Attention à bien comprendre qui est quoi avant de couper les anciens fils électriques ! Certains alimentent les clignotants et les feux de la caravane via le câble qu’on branche à la voiture et ne doivent surtout pas être abîmés !

La caravane s’alimente grâce à une prise secteur extérieure de 230V. Cette prise alimente un tableau électrique (que j’ai refait entièrement et que je vais vous détailler) qui distribue l’électricité dans chacun des circuits.
J’ai donc acheté un tableau électrique vierge pour refaire les choses proprement. Dans ce tableau, j’ai placé des disjoncteurs dont l’ampérage est calculé pour être proportionné au besoin des appareils que chaque circuit alimente (en général, on calcule l’ampérage des appareils et on multiplie ce chiffre par 2 pour dimensionner les disjoncteurs) :
– 1 disjoncteur de 16A pour une prise électrique qui se trouve à l’extérieur de la caravane (et qui permet de brancher une lampe pour les dîners nocturnes par exemple),
– 1 disjoncteur de 16A pour le chauffage (un radiateur à bain d’huile)
– 1 disjoncteur de 10A pour les lumières (led)
– 1 disjoncteur de 2A pour l’extracteur d’air (dont je parlerai plus loin plus en détails)
– 1 disjoncteur de 2A pour les prises électriques sur lesquelles je branche mes appareils audio (enceintes, carte son, clavier etc…)

J’ai réutilisé le transformateur d’origine qui permet de passer de 230V à 12V pour les lumières led.

Un peu de longueur de câble, des dominos, des interrupteurs, des prises, un fer à souder et la lumière fut !

Voici un schéma à la main de mon installation (désolée s’il n’est pas très lisible, je l’avais fait pour moi à l’époque).



ISOLATION DES MURS
Maintenant que les câbles son tirés, on peut passer à l’isolation des murs ! J’ai fait le choix de les isoler avec de la laine de mouton de 50mm d’épaisseur et des plaques de liège de 10mm d’épaisseur. La laine de mouton et le liège sont des matériaux écologiques qui permettent une bonne isolation thermique et phonique et qui ne sont pas nocifs pour la santé. Ils sont également très légers et imputrescibles (ne pourrissent pas). Enfin, ce sont des matériaux locaux produits et achetés en France. En revanche, ce sont des matériaux relativement chers, mais pour une petite surface de caravane, ça reste très correct. (Comptez environ 10€/m2 pour la laine de mouton, et 11€/m2 pour le liège).

La laine de mouton est facile à découper à la main ou aux ciseaux. Ensuite, elle est simplement insérée entre les tasseaux de bois et retenue à l’aide de feuillard (fine bande d’aluminium percée de trous qui permet d’être tant rigide que légère).


ps1 : Attention, si vous faites de la récup de laine de mouton, il faut la traiter avec des produits anti-mites, sinon, gare aux invasions de petites bêbêtes !
ps2 : La laine est vraiment très douce ! N’hésitez pas à vous transformer en maki ^^


L’étape la plus fastidieuse des travaux a sûrement été la pose des plaques de liège. Comme j’ai choisi de les garder en finition, il a fallu les découper avec soin au cutter, en respectant les courbes de la caravane ainsi que les encadrements des fenêtres et de la porte. Comme pour le liège du plafond, le liège des murs se découpe au cutter. Après la découpe, chaque plaque est fixée aux tasseaux avec de la colle spéciale liège et des vis. Il vaut mieux prépercer à l’aide d’une perceuse les trous qui vont accueillir les vis pour éviter que le liège ne se déchire ou ne s’effrite trop. Toute cette préparation rend ce travail assez long mais nécessaire.


Astuce : Pour camoufler les vis des plaques de liège (il y en avait un sacré paquet ! ce n’était pas très esthétique), j’ai acheté une bande fine de liège autocollante. Ça ressemble à un rouleau de scotch très large, mais en liège. A l’aide d’un emporte-pièce, j’ai découpé des petits ronds à peine plus gros que la taille des têtes de vis. Lors du vissage, j’avais fait en sorte d’enfoncer un petit peu chaque vis dans le liège, pour laisser la place de coller ces petits ronds sur les tête de vis, et ainsi les faire disparaitre de notre vue. Le résultat est impressionnant ! Il faut vraiment avoir le nez sur le liège pour voir le subterfuge !


PLACEMENT DES ENCEINTES
J’ai choisi d’incruster mes enceintes de monitoring dans les murs (des Adam 7x). Ainsi, j’ai pu calculer de manière précise leur positionnement afin d’être placée au mieux (sweet spot) pour écouter du son stéréo. Pour ce faire, il a fallu créer la structure en bois qui les porte. Cela m’a permis de mettre de l’isolant derrière les enceintes afin d’absorber l’onde arrière résiduelle. J’ai ensuite créé deux petits socles en liège sur lesquels sont posées les enceintes (chute des plaques de liège de 30mm d’épaisseur utilisées pour le sol) pour absorber les vibrations.



VENTILATION
Afin de ne pas mourir asphyxiée dans mon propre CO2, il a fallu réfléchir sérieusement à un système de ventilation ^^ Maintenant que la caravane est hermétique et isolée, l‘air ne circule plus naturellement. L’idée était donc de créer une circulation d’air avec une entrée d’air passive au sol pour faire entrer de l’air frais (car provenant du dessous de la caravane, à l’ombre) et une sortie d’air active (avec un extracteur d’air) en hauteur pour évacuer l’air chaud (puisque l’air chaud monte), le tout en minimisant au maximum le niveau du son entrant. J’ai donc créé 2 labyrinthes acoustiques : le premier dans un banc pour l’entrée de l’air (donc au sol), et le second dans un placard en hauteur pour la sortie. Le banc et le placard sont situés dans des coins opposés pour que le flux d’air traverse toute la caravane en diagonale. Les labyrinthes permettent d’amortir au maximum le son en utilisant un espace minimum (le banc et le placard sont des volumes assez petits). La forme de labyrinthe permet de maximiser la surface d’absorption du son sans augmenter le volume de la boîte qui l’accueille : on ajoute des parois à l’intérieur du volume sur lesquelles on va fixer des mousses acoustiques. Ainsi, le son traverse plus de « chemin » avant d’arriver dans l’habitacle et est donc d’autant plus absorbé.


J’ai choisi un extracteur d’air de 9,3W qui a une extraction d’air max de 148m3/h et qui a un niveau sonore faible : 31dB(A). Il est difficile de connaitre le débit réel d’extraction d’air en utilisation car le labyrinthe acoustique a une influence sur le débit de l’air. Je ne peux donc pas vous donner de chiffre plus précis. En tous cas, à l’usage, cet extracteur d’air suffit amplement quand je travaille seule dans la caravane, avec le système son en marche. Je n’ai besoin d’allumer l’extracteur d’air que par intermittence : quand je pars manger, et 1h en milieu d’après-midi en général. Cela permet de renouveler entièrement l’air de la caravane, mais de manière lente, ce qui permet à l’air de chauffer en même temps (grâce à un radiateur à bain d’huile). Ainsi, la température reste quasi constante et l’air est renouvelé. En revanche, lorsque l’on est 2, il faut laisser le ventilateur allumé plus longtemps. On arrive un peu aux limites du système. Peut-être qu’un ventilateur un peu plus puissant serait à réfléchir si je travaille de plus en plus en équipe. Si tel est le cas, il est facilement accessible (j’ai laissé une trappe pour pouvoir y accéder), je pourrais donc le changer si nécessaire.

Il a donc fallu percer la caravane de 2 gros trous pour laisser entrer et sortir l’air. Pour ce faire, j’ai utilisé une scie circulaire. Ça a été le moment le plus stressant des travaux : c’est une chose de boucher des trous, c’en est une autre de les percer !


PORTE ET FENÊTRES
Comme je le disais plus haut, j’ai condamner certaines fenêtres pour gagner en isolation. J’ai ainsi gardé 3 fenêtres sur 6. Les deux grandes fenêtres à l’avant et à l’arrière de la caravane ont été doublées avec une plaque de plexiglas située à 50mm de la fenêtre originelle (largeur des tasseaux qui encadrent la fenêtre). La lame d’air ainsi créée permet une meilleure isolation. Par contre on ne peut donc plus les ouvrir. En revanche, la petite fenêtre qui se situe à gauche de mon bureau peut s’ouvrir. Je l’ai doublée d’une vitre coulissante en verre récupérée dans une casse de voiture.

J’ai gardé le vasistas au plafond qui me permet d’avoir de l’air la nuit l’été. J’ai fabriqué une trappe avec les chutes de liège pour pouvoir l’isoler quand il est fermé.

J’ai doublé la porte d’entrée d’une seconde de 50mm d’épaisseur. La première porte se tire tandis que la deuxième se pousse. Cette seconde porte est simplement constituée d’un cadre en bois et d’une croix en feuillard pour la consolider. Elle est remplie de laine de mouton et recouverte d’un tissu que j’ai agrafé. Ainsi elle est la plus légère et absorbante possible.

ps : pour la fenêtre coulissante, je ne suis pas sure finalement que ça vaille le coup de récupérer une fenêtre dans une casse. Entre le prix de la peinture, le prix exorbitant du joint que j’ai dû changer (les joints format fenêtre caravane sont très chers : comptez une centaine d’euros !) et le temps que nous avons passé à décaper la fenêtre, la repeindre et changer le joint, franchement…bon.



L’AMÉNAGEMENT
Et enfin, les meubles ! J’ai réutilisé ceux qui étaient originellement dans la caravane. Je les ai recoupés aux nouvelles dimensions de la caravane (après isolation), peints puis replacés.
Idem pour les bancs et la petite table qui se trouve à l’opposé de mon bureau. Je voulais garder ce système simple mais efficace qui me permet d’avoir au choix une table avec deux bancs ou bien un lit 2 places !
Pour le bureau, j’ai utilisé une porte de maison que j’ai pu recouper aux bonnes dimensions. Les portes « modernes » sont solides et légères car elles ne sont pas en bois massif mais sont remplies avec du carton ondulé.
Enfin pour les tiroirs du bureau, j’ai acheté des tiroirs d’occasion en osier. Ils sont légers et solides.
Un peu d’aménagement, de couture, de déco, et voila ma caravane terminée !


A VOS VISSEUSES LES AMI·ES !

Merci à Chloé et Justine pour leurs magnifiques photos de la caravane !